Ce sommet a permis de réunir près de 200 acteurs de différents horizons (organisations de la société civile, scientifiques, collectivités locales du Sud et du Nord, journalistes et représentants étatiques) qui ont pu échanger autour de leurs expériences et pratiques sur le terrain, afin de mettre en lumière les synergies entre le lutte contre la désertification, la gestion durable des terres et l’adaptation et l’atténuation au changement climatique. Témoignant de la pertinence de ces synergies, le sommet a permis de réunir les acteurs de la Convention Climat (CCNUCC) et de la Convention Désertification (CNULCD).
Des membres des quatre plateformes du ReSaD ont participé à Désertif’Actions 2017, une occasion pour le réseau de se réunir pour préparer la COP13 de septembre. Certains partenaires des plateformes ont également été conviés : le CNCOD a accompagné le secrétaire général de la commune de Torodi, Niger. Le coordinateur de la Grande Muraille Verte au Burkina Faso et son partenaire de l’APEFE étaient également présents.
Ces représentants du ReSaD ont participé et contribué à la douzaine d’ateliers thématiques organisés durant le deux jours. M. Abdoulaye Karama, membre du SPONG est intervenu sur la neutralité en matière de dégradation des terres pour présenter le processus de fixation de cibles de neutralité, qui a été mené au Burkina Faso. Lors d’un atelier sur la Grande Muraille Verte, M. Moussa Halilou, point focal du ReSaD au Niger, a présenté les actions concrètes menées dans le cadre de l’initiative ; venant illustrer les propos de cadrage plus institutionnel de l’Union Africaine et de l’APEFE.
Par la richesse des acteurs présents et la diversité des ateliers, cette rencontre a permis de produire un certain nombre de document comme la déclaration de Strasbourg, consultable sur le site de l'événement.