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Sensibiliser à la lutte contre la désertification

Pour mieux faire connaître les menaces qui pèsent sur les terres, les membres du ReSaD conçoivent et mettent à disposition une diversité d’outils de sensibilisation. À travers cette palette d’outils, il s’agit de s’adresser au plus grand nombre, du néophyte au public spécialisé, car la lutte contre la désertification nous concerne tous.

COLLABORER AVEC DES ARTISTES POUR FAIRE PASSER DES MESSAGES

Dans les pays du Sahel, peu d’initiatives artistiques ont été menées autour de la désertification. Pourtant les artistes savent toucher l’opinion publique, en faisant appel aux émotions des spectateurs, en atteignant leur « corde sensible ». C'est une manière de faire passer des messages. De nombreux artistes s’engagent à offrir d’autres manières de voir sur des sujets qui les interpellent.

Les membres du ReSaD collaborent avec des artistes (musiciens, dessinateurs, vidéastes, …) pour concevoir et diffuser des œuvres sur l’environnement en zones arides et les populations locales qui vivent dans ces milieux.

Partenariat avec la société de production de film RASCAPROD, basée au Burkina Faso, pour la réalisation de films documentaires et de clips musicaux

Le ReSaD et RASCAPROD ont travaillé avec des musiciens engagés au Sahel pour réaliser des morceaux musicaux et clips vidéo. Les textes des chansons, mêlant langues locales et français, s’adressent en particulier aux jeunes générations avec des messages forts : redonner espoir et prôner le retour dans les territoires ruraux.

Collaborer, travailler ensemble, lutter afin de faire évoluer son pays… De grands thèmes repris ici dans le cadre de la lutte contre la désertification, pour inviter les jeunes à s’investir dans l’avenir de leurs terres

  • Joey le Soldat - Sahel Paalga (Burkina Faso). Le rappeur engagéJoey le Soldat s’adresse à la jeunesse, en mooré et en français, avec un message d’espoir pour les paysans sahéliens de demain.
  • Mariam Koné - Dja Kele  (Mali). La chanteuse Mariam Koné a proposé un morceau aux inspirations de musique traditionnelle acoustique, chanté en bambara et en français. Elle appelle les maliens et maliennes à prendre soin de leurs terres.
  • Kildjate Moussa Algade - Ikalananagh  (Niger). Le blues Touareg de Moussa Kildjaté et de son groupe Tisdass, chanté en tamashek fait le lien entre dégradation des terres et migrations.
  • Mundivago - Tafouk Nakaliet (France). Le groupe montpelliérain Mundivago a souhaité participer à cette dynamique avec un morceau qui mêle bal populaire et blues touareg, dont le texte appelle à la solidarité entre les populations face aux dégradations environnementales, car « nous avons tous le même soleil ».

Ces morceaux et les clips sont à disposition de toute association désireuse de les projeter pour ouvrir le dialogue avec les jeunes, au Sahel et en France.

Le dessin de presse pour interpeller sur la désertification

En marge des éditions du Sommet Désertif’actions, un concours de dessin de presse est organisé autour d’une thématique liée à la désertification. Les dessins sélectionnés sont exposés et diffusés en ligne. Un jury vote pour attribuer différents prix aux dessins les plus évocateurs des enjeux de la dégradation des terres.

Pour l’édition 2019 du Sommet Désertif’actions le concours était ouvert aux dessinateurs et artistes professionnels ou amateurs. Les dessins retenus ont été exposés au grand public, à l’Institut Français de Ouagadougou. Les deux vainqueurs du concours, Damien Glez et El Marto, se sont vu remettre leurs prix lors d’une réception à la mairie de Ouagadougou.

MISE À DISPOSITION DE SUPPORTS PÉDAGOGIQUES POUR COMPRENDRE LA DÉSERTIFICATION ET SES ENJEUX

Pour aller plus loin et vulgariser la désertification et les concepts qui s’y rattache, le ReSaD produit une diversité de supports, s’adressant aussi bien à un public de professionnel du développement peu au fait du cadre institutionnel et scientifique de la désertification, qu’au grand public.

  • Le recueil de fiche des « Repères pour comprendre et agir » : outil d’aide à la compréhension et à la décision sur la désertification. Ce recueil apporte un éclairage sur la prise en compte de la désertification dans les politiques internationales, en particulier la CNULCD, ainsi qu’une clarification des connaissances scientifiques actuelles, ou encore des détails sur les enjeux de financement.
  • Les 5 films des études de cas du module de form’action peuvent aussi être diffusés dans d’autres cadres afin de montrer les types d’actions qui permettent une gestion durable des terres.
  • Une bande dessinée pour expliquer de manière simple la désertification

Le ReSaD collecte également les supports de vulgarisation élaborés par d’autres organisations, et les diffuse à travers son centre de ressources en ligne.

ÉDUCATION À LA CITOYENNETÉ ENVIRONNEMENTALE

Les membres du ReSaD sont régulièrement sollicités pour intervenir lors de réunions ou conférence afin de présenter la désertification et donner le point de vue de la société civile sur les efforts entrepris pour lutter contre la dégradation des terres.

Le 17 juin est un jour à noter dans vos agendas ! Chaque année, c’est à cette date que se tient la journée mondiale sur la lutte contre la désertification, à laquelle le ReSaD participe de manière active. A l'occasion de cette célébration internationale, de nombreux pays et organisations proposent des activités afin de rappeler à tous l’urgence de la situation dans les zones arides soumises à la désertification. Il s’agit de diffuser largement sur les actions qui sont menées par les associations sur le terrain, et les orientations prises par les politiques pour essayer d’endiguer ce phénomène.

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