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Projet de nouvelle méthodologie de maraîchage

Sous-titre : Agriculture – nouvelle méthode de maraîchage
Résumé :
Dans un contexte de variation climatique défavorable, le projet consiste à mettre en place de nouvelles pratiques maraîchères pour accroître les rendements ainsi que d’autonomiser davantage les femmes.
Budget : 14 796 €

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Présentation du projet

Contexte 

  • Climat : aride
  • Principales caractéristiques socio-économiques ?
    • L’agriculture est la principale source économique de cette région. La rareté des fruits et légumes de qualité, à des prix qui ont littéralement flambé en 2012, explique l’insuffisance alimentaire entrainant malnutrition chronique et risque de famine pendant la période de « soudure », mortalité infantile et réduction de la capacité de travail des adultes, tout particulièrement en 2012
  • Problématique de la zone justifiant une intervention :
    • Diongaga se situe en zone sahélienne, caractérisée par une pluviométrie faible (400 à 500 mm par an), en baisse régulière depuis ces vingt dernières années. Le projet se place dans le nouveau contexte climatique qui affecte sévèrement l’environnement.Cette situation se traduit par une saison des pluies de plus en plus courte et une mauvaise répartition des eaux avec, comme conséquence, une perturbation des activités agricoles. Les principales difficultés sont : l’insuffisance de formation en techniques de maraîchage et de préservation des sols, de gestion, absence de moyens matériels leur permettant d’être disponibles pour des AGR.

Projet

  • Nom du projet : Nouvelle méthodologie de maraîchage
  • Porteur du projet : le CEPAZE
  • Partenaires : Associations de femmes, l’ADR Yélimané, l’Association des Ressortissants de Diongaga Unifiés en France (ARDUF)
  • Durée : en cours
  • Objectifs :
    1. Accroître les rendements dans un rapport de 1 à 5 à l’ha en comparaison des méthodes traditionnelles de maraîchage, visant ainsi l’autosuffisance en production maraîchère et la sécurité alimentaire, tout en restaurant le potentiel productif des sols (régénération de la fertilité).
    2. L’autonomisation des femmes par la commercialisation des surplus et d’autres activités rémunératrices.
  • Résultats attendus :
    • Une augmentation de la production maraîchère
    • Outre la sécurité alimentaire assurée, des surplus commercialisables significatifs, d'où, une réduction de la pauvreté par la sécurisation des revenus des femmes et un renforcement de la cohésion sociale
    • Le niveau d’organisation des femmes (tenue de réunions statutaires et des outils de gestion) 
    • Une augmentation du revenu des femmes /campagne de maraîchage d’au moins 50%
    • Une augmentation du nombre de saisons agricoles de 3 à 5 qui accroîtra la disponibilité des produits maraîchers sur les marchés locaux de 5 mois à 8 mois 
    • L’amélioration de l’équité femme/homme dans la gestion des initiatives de développement et dans le partage des bénéfices et l’amélioration de l’accès des femmes au foncier.
    • Une régénération durable de la fertilité des sols.
  • Description de l’action :
    • Préparation des périmètres maraîchers : clôture, installation des kits d’irrigation goutte à goutte, des dispositifs lutte anti-érosion (LAE), compost biologique, semences améliorées, rétenteurs d’eau et voiles de protection des cultures.
    • Pompage solaire 
    • Formation des femmes aux nouvelles techniques de maraîchage
    • Renforcement de leur capacité organisationnelle en matière de production et de gestion des aménagements (exploitation individuelle des parcelles, mais mutualisation des moyens de production, de stockage et de commercialisation) et de leurs revenus via une caisse d’épargne.
  • Bénéficiaires : Les associations de femmes (1145 femmes au total), les enfants (1786 de 0-5 ans et 1389 de 6-15 ans) et la population de Diongaga (10 416 hab.).
  • Budget : 14 796€
  • Détail du financement : Conseil régional d'Ile de France, Co-Dev Mali, MAE
  • Premiers résultats :
    • Travail moins pénible pour les femmes (moins de corvée d’eau)
    • l’augmentation du revenu des femmes grâce à l’échelonnement de la vente des produits à travers le séchage (utilisation des séchoirs solaires TAOS), objet d'un autre projet d'autonomisation des femmes autour de formations en activités génératrices de revenus, monté en synergie.
    • plus grande participation des femmes aux activités de la commune (implication dans les prises de décisions)
    • valorisation de l’effort de la femme
  • Quels sont les moyens techniques / équipements ?
    • Pompe solaire, kits d’irrigation goutte à goutte et un minuteur pour le réglage de l’arrosage
  • Quels sont les moyens humains (personnes impliquées) ?
    • Les associations féminines.

Pour en savoir plus...

  • Nom et contact de la personne de référence (chef de projet ou coordinateur) : Laurette Gosso : laurette.gosso@free.fr

Pour la suite du projet...

  • Quels sont les points à améliorer ?

 Les actes de vandalisme ont eu lieu, ce qui a abîmé une pompe, des panneaux solaires, et une tête de forage.

  • Quelles perspectives dans l’avenir ?

Ce projet servira d’exemple, et bénéficiera à la population du Cercle, et à celle de la région de Kayes.

Autre problématique sur la zone d'intervention

Eaux de surface et irrigation : A l’instar des zones similaires, la commune de Diafounou Diongaga est confrontée à une problématique de maitrise, de gestion et de valorisation des eaux de surface au profit des activités agro-sylvo-pastorale. En effet, en saison des pluies, des quantités importantes de pluies peuvent tomber en quelques jours, remplissant les rivières «torrentielles » qui ruissellent jusqu’au fleuve, faute de poches de retenue (réservoirs d’eau). Quelques semaines voire souvent 2 à mois après la saison des pluies, il y a plus de trace d’eau dans ces rivières.  Une maitrise de ces eaux via la construction de petits seuils pourra résoudre le problème d’eau et développer l’agriculture et l’élevage, tout en créant l’emploi pour les jeunes. Cela facilitera aussi la régénération du couvert végétal (lutte contre l’avancée du désert). 

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