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Africompost : Valorisation des déchets organiques municipaux en compost, pour améliorer la gestion des déchets et développer l'agriculture locale péri-urbaine

Sous-titre : Déchets – Valorisation des déchets organiques et développement de l’agriculture péri-urbaine
Résumé :
Le programme AFRICOMPOST s'est développé à partir d'un premier projet développé à Mahajanga (Madagascar) et propose de traiter ces deux problèmes par le développement d'unités de traitement et de valorisation des déchets dans 4 autres villes africaines.
Porteur de projet : Nitidae
Pays : Cameroun, Côte d'Ivoire, Madagascar, Togo
Ville : Mahajanga, Antanarivo (Madagascar) ; Lomé (Togo) ; Dschang (Cameroun) ; Bouaké (Côte d’Ivoire)
Année : 2011 , 2012 , 2013 , 2014 , 2015 , 2016
Budget : 2 800 000 €
En savoir plus :

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Présentation du projet

Contexte

  • Eléments de diagnostic de la zone d’intervention :
    • Zone subhumide sèche et zone humide
  • Localisation géaographique des interventions : Mahajanga, Antanarivo (Madagascar) ; Lomé (Togo) ; Dschang (Cameroun) ; Bouaké (Côte d’Ivoire).

 

  • Problématique de la zone justifiant une intervention :

La gestion des déchets est un défi majeur dans les grandes villes des pays en développement, où les municipalités doivent faire face à des quantités croissantes de déchets, avec des moyens financiers limités. Le programme Africompost s’inscrit dans la problématique de la gestion des déchets ménagers dans les pays en développement et propose le développement du compostage des déchets organiques, dans des villes capitales ou villes moyennes de pays en développement. Il prend en compte le fait que les municipalités des villes considérées ne gèrent pas les ordures ménagères d’une façon qui protège suffisamment la santé des habitants.

Programme 

  • Porteur du projet : NITIDAE (ex – ETC TERRA)
  • Partenaires :
    • Terrains : GEVALOR, associations SARL, SCOOPS
  • Durée : 5 ans
  • Objectifs : Contribuer à l’assainissement de l’environnement urbain, au développement de l’agriculture péri-urbaine et la lutte contre le changement climatique.
  • Résultats attendus :
    • Traitement de 40 à 50 000 T de déchets par an
    • Assainissement des villes concernées et diminution des risques de maladie
    • Réduction des émissions de GES (150 000 T équivalent CO2 en 10 ans)
    • Restauration de la fertilité des sols dégradés et réduction de la dépendance aux engrais importés
    • Une centaine d’emplois directs créés par unité
  • Description de l’action (brèves description des activités principales) :
    • Après une première phase d'investissement et d'autonomisation, la pérennité financière des unités de compostage sera assurée par la vente combinée de divers produits (compost, broyat de corne, pavés plastiques, briquettes de combustibles)  et des réductions d'émissions de GES générées par le traitement contrôlé des déchets. L'unité de traitement et de valorisation s'intègre dans la politique de gestion des déchets définie par la collectivité. Celle-ci assure la collecte des déchets, la mise à disposition des terrains et est propriétaire des installations et des équipements de l'unité. L'opérateur local gère l'unité, la sensibilisation auprès de la population et la commercialisation des produits, notamment du compost auprès des agriculteurs.
    • Par un suivi et des formations adéquates, l'autonomie des opérateurs locaux est visée au bout de 4 à 6 ans. Ils maitriseront non seulement la préparation et la vente de produits de qualité, mais aussi le suivi des émissions de méthane, nécessaire à l’obtention de crédits carbone. Ces deux sources de revenus assureront, en majeure partie, l’équilibre financier des opérations. Le transfert de compétences accompli par Etc Terra et Gevalor permettra aux partenaires locaux de répliquer à leur tour l’expérience dans de nouvelles villes.
  • Bénéficiaires : population urbaine des villes ciblées,
  • Budget : 2.8 millions €
  • Détail du financement : FFEM, AFD, MAE (57%) ; Fondation GoodPlanet, UE, Fonds Suez.

Pour en savoir plus...

Pour la suite du programme...

  • Quels sont les points à améliorer ?
    • Accroître les moyens alloués à la stratégie commerciale sur le produit compost.
    • Développer des partenariats plus stratégiques avec les acteurs du secteur agricole.
    • Formaliser une stratégie institutionnelle de plaidoyer auprès des autorités locales et internationales.
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