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Fiche questions de genre en zones sèches

Sous-titre : Les femmes, actrices de la lutte contre la désertification
Type de publication :
Fiche technique
Auteur :
Droy Isabelle, Amsallem Isabelle, Bonnassieux Alain, Bonnet Bernard, Cabri Christian, Coronel Célia, Derkimba Adeline, Hofmann Elisabeth, Khadraoui Hadifha, Lambert Agnès, Loireau Maud, Requier-Desjardins Mélanie, Treboux Marion
Année de publication : 2019
Pays : Monde
Langue(s) : Français
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Présentation du document

L’organisation économique et sociale des sociétés rurales repose sur une forte différenciation des droits, des activités et des responsabilités entre femmes et hommes, qui s’articulent avec d’autres dimensions de stratification de la société, comme l’ethnie, les groupes statutaires, la religion, le niveau de richesse. Pour ces raisons, il n’y a pas une catégorie homogène de femmes, mais des groupes dont les intérêts parfois s’opposent et où les rapports de domination existent tout autant. Par ailleurs :

  • La division du travail selon le genre, universelle, varie d’une société à l’autre et au cours du temps. Les femmes sont souvent assignées à des travaux moins valorisés socialement et économiquement (comme le travail domestique non rémunéré).
  • L’organisation du travail ne repose que très partiellement sur les capacités physiques des hommes et des femmes. Elle découle d’interactions complexes entre diversité des modèles familiaux, des transformations technico-économiques et des rapports de pouvoir au sein de la société. Une activité dite « féminine » intéressera par exemple les hommes à la faveur d’un changement technique ou d’une meilleure valorisation sur le marché.
  • La mesure des activités des femmes en milieu rural est difficile en raison de leur relative invisibilité dans les statistiques et les enquêtes. Celles-ci sont souvent limitées au chef de ménage ou d’exploitation et incluent peu les activités économiques marchandes ou non marchandes des femmes. Le temps de travail des femmes est souvent supérieur à celui des hommes, avec une part plus importante pour les activités hors marché.
  • Les femmes ont des droits d’accès aux ressources matérielles (foncières, financières) et immatérielles (considération, représentation dans les instances de décision, niveau de formation) minorés par rapport aux hommes.
  • L’accès aux ressources naturelles – terre, eau, arbres... – est marqué par le genre : les différences entre hommes et femmes s’expliquent, en partie, par les modes inégalitaires de transmission des droits sur ces ressources.

Lire la suite dans la fiche thématique du CSFD sur les questions de genre.

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