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Actes du forum Grande Muraille Verte et Société Civile

L'association CARI a assuré le rapportage général du forum Grande Muraille Verte - Société civile organisé par l’Union Africaine et l’UICN en juillet 2018 à Ouagadougou.

Ce forum avait réuni durant trois jours une centaine d’acteurs de la société civile, des agences nationales de la Grande Muraille Verte et d’institutions (FAO, UA, IUCN, ONU Environnement) de 10 pays. Ces acteurs ont partagé sur leurs contributions à la mise en œuvre de l’Initiative et débattu de la participation de la société civile à l’atteinte de ces objectifs. Le CARI ainsi que le SPONG (ReSaD Burkina Faso), avaient été invités à contribué aux échanges.

Les actes du forum retracent les travaux conduits par les participants sur la nécessité de promouvoir et de s’approprier le concept de la Grande Muraille Verte et ont travaillé sur les cinq grands axes suivants : 

  • (i) coordination et synergie des acteurs,
  • (ii) communication et gestion des connaissances,
  • (iii) suivi et évaluation,
  • (iv) mobilisation des ressources,
  • (v) coopération Sud-Sud et Nord-Sud.

Parmi les principales conclusions des travaux, reprises également dans les recommandations du forum, il faut retenir que :

  • Au regard des enjeux qu’elle adresse, la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte doit intégrer la participation de tous les acteurs du développement (dont les organisations de la société civile) et favoriser les approches collectives plutôt que singulières.
  • A cette fin, le manque de communication sur l’Initiative dans les pays et au niveau régional est à corriger. Il constitue en effet un frein à la participation des organisations de la société civile qui ne se sont pas approprié la stratégie régionale harmonisée et son cadre de résultats qui leur permettrait d’aligner leurs interventions aux objectifs de l’Initiative.
  • Pour faciliter le rapprochement entre GMV et OSC, des critères de labellisation pourraient être tirés de la stratégie régionale harmonisée et son cadre de résultats, afin de permettre aux OSC d’identifier parmi leurs projets ceux qui contribuent aux objectifs de la GMV.
  • Une plateforme de partage d’information et de capitalisation en ligne sur la GMV pourrait être un outil permettant de valoriser les actions menées aussi bien par les gouvernements que par les OSC pour réaliser l’Initiative. Aussi, les participants ont encouragé la Commission de l’Union Africaine ainsi que les autres acteurs à faire de cette question une priorité et à faciliter la mise en place d’une plateforme unique, qu’il conviendra de compléter par d’autres moyens adaptés aux différents publics (téléphonie mobile, radios locales, etc.)
  • Enfin, pour une meilleure implication des OSC, les Agences et Coordinations Nationales doivent également prendre leur rôle en main, en constituant et en opérationnalisant les alliances nationales de la GMV. Ces alliances seront des espaces d’interactions entre les acteurs de la GMV autour des questions de planification, de suivi, de capitalisation et de validation des résultats. Elles pourront s’appuyer sur les plateformes et réseaux de la société civile existants, déjà actifs dans le cadre de la GMV, tels que le ReSaD.

Pour leur part, le CARI et le ReSaD s’attacheront à poursuivre les discussions avec l’UA, l’UICN et les agences nationales de la GMV sur l’articulation entre les actions des OSC et de la GMV.

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